La contrat de colocation peut se formaliser par :
La location d’un couple pacsé au moment de la signature du bail n'est pas une colocation.
Bon à savoir
Pour se protéger des risques d'impayés, le propriétaire peut insérer une clause de solidarité dans le bail. Chaque colocataire (et sa caution) s'engage alors à payer la part des autres colocataires si ces derniers ne la paient pas.
Sans cette clause de solidarité, chaque colocataire (et sa caution) ne paye que sa part du loyer et des charges locatives au propriétaire.
Les prix des assurances dépendent de nombreux facteurs : de la situation du logement, du type de logement, du quartier, de l’étage, de la surface, du nombre de pièces, du nombre d’occupants... Et de l’étendue des garanties.
On vient de le voir, la garantie des risques locatifs, assurance obligatoire minimum, ne couvre que les dommages causés à l’immeuble par un incendie, une explosion ou un dégât des eaux. C’est la formule la moins chère. Mais il faut savoir que cette garantie ne couvre pas les dégâts que les locataires peuvent causer :
Il est indispensable de se protéger au cas où la responsabilité civile du locataire serait engagée. En cas de sinistre, chaque locataire est co-responsable. Il est donc essentiel que chacun vérifie qu’il est bien couvert par une assurance Responsabilité civile.
Pour bénéficier d’une couverture complète et protéger les colocataires contre les autres risques (vol, vandalisme, vitres cassées, catastrophes naturelles...), il est prudent de souscrire une assurance multirisque habitation (MRH).
Cette assurance, bien plus étendue que la garantie des risques locatifs, s'adapte aux besoins des colocataires en proposant des garanties modulables :
Si les colocataires ont signé un contrat de bail unique, un contrat d'assurance habitation unique peut couvrir tous les colocataires. Le contrat devra mentionner le nom de chaque colocataire. Le bailleur peut aussi souscrire une assurance pour le compte de ses colocataires. Le coût de la prime d’assurance annuelle est alors réparti entre les locataires et intégrée au loyer mensuel. Cette option doit faire l’objet d’une clause dans le contrat de bail.
Si les colocataires ont signé chacun un contrat de bail individuel, alors chacun doit souscrire une assurance individuelle. La souscription chez le même assureur peut simplifier le dédommagement en cas de sinistre, source de litiges. Pensez-y !
Votre propriétaire ou bailleur vous demandera systématiquement de lui fournir une attestation d’assurance à la signature du contrat, plus rarement à l’entrée dans les lieux. Il faut donc anticiper cette obligation et se renseigner avec les autres colocataires sur les assurances habitation dès que vous trouvez le logement.
Le propriétaire exige également chaque année une nouvelle attestation d’assurance prouvant que vous êtes toujours bien assuré.
Sachez que si vous ne lui fournissez pas d’attestation, le propriétaire a le droit de résilier le contrat de location.
Si vous faites un peu de résistance pour lui procurer l’attestation, il peut vous adresser une mise en demeure et, au bout d’un mois, souscrire lui-même l’assurance des risques locatifs pour le compte des colocataires. Il ajoutera alors 1/12e du prix annuel de l’assurance au montant du loyer (plus éventuellement une majoration de 10%).
Départ à l’étranger, stage, changement d’université... Les changements sont fréquents dans les colocations étudiantes. Si l’un des colocataires quitte la communauté, signalez-le au propriétaire dès son départ bien sûr, mais aussi à l’assureur si vous avez un contrat d’assurance unique afin qu’il fasse un avenant au contrat.
Même chose si l’un des locataires achète un objet de valeur : du matériel du musique ou des enceintes de prix par exemple. Il est nécessaire d’ajuster le contrat d’assurance pour être mieux remboursé en cas de sinistre (inondation, cambriolage...).
Pour avoir une bonne idée des prix pratiqués sur le marché, comparez. Faire une estimation permet de prévoir votre budget.
Mais attention, derrière des prix attractifs, les garanties sont parfois limitées. Détaillez-les. Passez en revue l’étendue des garanties, les plafonds de remboursement, les exclusions, les franchises (montant qu’il vous reste à payer après indemnisation) et les services d’assistance qui s’avèrent souvent utiles en cas de sinistre.
Ensuite faites vos comptes : l'offre la moins chère est-elle vraiment la meilleure assurance habitation ? A voir... Ne cherchez pas à gratter à tout prix sur les économies quand il s’agit de protection. La différence de prix, répartie entre les différents colocataires, sera sans doute minime pour une prestation plus complète.
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Même si l’on souhaite que ça n’arrive jamais, il faut toujours se préparer à cette éventualité... Premiers réflexes :
Chaque colocataire doit réunir tous les justificatifs prouvant la propriété et la valeur des biens endommagés (factures, photos du sinistre, témoignages...). Cela facilitera la prise en charge.
Avec l’application Mon Allianz Mobile, vous pouvez suivre l’indemnisation de votre sinistre.