Nous vous accompagnons pour préparer l'arrivée de votre enfant et vous aidons à démarrer dans votre nouveau rôle de parent.
Pour assurer la surveillance des 9 mois de grossesse, des examens médicaux obligatoires sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale sur la base et dans la limite des tarifs de l’Assurance Maladie. Pour bénéficier du remboursement de ces soins et examens, et dès que votre grossesse est confirmée :
A partir de quand l’Assurance maladie rembourse les soins d’une femme enceinte ?
Les frais de santé médicaux (pharmaceutiques, analyses, examens de laboratoire, hospitalisation), sont remboursés à partir du 1er jour du 6ème mois de grossesse jusqu'au 12ème jour après l'accouchement, qu'ils soient ou non en rapport avec la grossesse.
Votre grossesse peut être suivie par une sage-femme, un médecin généraliste, un gynécologue médical ou un gynécologue-obstétricien.
Les frais d’accouchement et leur prise en charge varient selon l’établissement que vous choisissez.
Si vous choisissez d’accoucher dans un hôpital ou une clinique conventionnée, votre caisse d'assurance maladie prendra en charge 100 % des frais suivants (sur la base et dans la limite des tarifs de l’Assurance Maladie) :
Un conseil : avant de vous inscrire dans une clinique, vérifiez auprès de votre Caisse d’assurance maladie si elle est conventionnée. L’addition peut vite grimper et vous devrez avancer les frais médicaux.
L’Assurance maladie rembourse à 100 % un certain nombre d’examens médicaux et de soins. D’autres dépenses, non (ou partiellement) prises en charge, entraînent des frais supplémentaires.
Pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale, il est recommandé de souscrire une bonne complémentaire santé. Celle-ci peut prendre en charge selon la formule choisie :
La durée du congé maternité est différente en fonction :
Selon votre situation, la durée du congé peut varier entre 16 et 26 semaines (34 à 46 semaines pour des naissances multiples) réparties avant l’accouchement (congé prénatal) et après l’accouchement (congé postnatal).
Si vous êtes salariée, c’est votre employeur qui déclenche les formalités auprès de l’Assurance Maladie.
À la naissance de votre enfant, le père de l’enfant, quelle que soit votre situation (mariés, Pacsé, séparés...) ou votre conjoint(e), partenaire de Pacs, ou personne vivant maritalement avec vous, même s’il n’est pas le parent de l’enfant, peut bénéficier d’un congé paternité et d’accueil de l’enfant.
Ce congé est à prendre en une seule fois et dure :
Le congé paternité peut être accolé ou non aux 3 jours offerts par l’employeur mais doit être pris dans les 4 mois suivant la naissance du bébé.
Il suffit d’avoir au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise à la naissance de l’enfant ou à l’arrivée au foyer d’un enfant adopté de moins de 16 ans.
La durée initiale maximum du congé parental est de 1 an, renouvelable 2 fois jusqu’aux 3 ans de l’enfant.
A la fin du congé parental, le parent retrouve son poste ou un poste similaire avant son départ en congé.
Si cette formule vous intéresse, informez votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre récépissé :
Pendant votre congé parental, votre contrat de travail est suspendu mais vous conservez tous vos bénéfices acquis.
Le congé parental n’est pas rémunéré. Mais la CAF ou la MSA (si vous relevez du régime agricole) peut verser, sous certaines conditions, une aide financière pendant le congé parental. Si vos ressources sont modestes, vous pouvez peut-être aussi avoir droit à l’allocation de base de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE).
La naissance d’un premier bébé (ou l’arrivée d’un enfant de plus) est souvent l’occasion de changer d’appartement ou de maison pour avoir plus d’espace.
Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de déménager avant la naissance du bébé, pas de panique. Vous pourrez très bien partager votre chambre avec celle du bébé, pendant les tous premiers mois, les nourrissons n’ont pas forcément besoin d’une chambre à eux dès la naissance.
Si vous déménagez pendant la grossesse, attention de ne pas trop porter de charges lourdes.
1. La sécurité : C’est la priorité avec un bébé à bord. Pour faire votre sélection, vous pouvez vous référer aux tests de sécurité réalisés sur les véhicules neufs sur le site www.euroncap.com/fr.
2. L’espace : que ce soit l’habitacle ou le coffre, votre véhicule doit être suffisamment spacieux pour transporter tout le matériel nécessaire pour votre enfant (poussette, lit pliant,...). Pensez aussi à prendre les mesures pour pouvoir installer un siège auto sans que le conducteur ou le passager ne soit trop à l’étroit.
3. La climatisation : cela peut vite devenir une nécessité si vous faites de longs trajets par temps chaud...
Moment important : le choix du siège auto. Il est obligatoire dès la sortie de la maternité.
Le siège auto doit être installé à l'arrière du véhicule et maintenu par un système homologué de retenue spécifique à l’âge, au poids et à la morphologie de l’enfant. A sa naissance et jusqu'à 10 kg / 70 cm, choisissez un siège du groupe 0. Le siège-auto doit être placé impérativement dos à la route, à l’arrière. Il se fixe à l’aide de la ceinture de sécurité.
Bon à savoir
Pour être indemnisé en cas de vol ou de destruction de votre siège auto, pensez à l’option « contenu » de votre contrat d’assurance auto.
Ce renfort d’assurance permet d’être indemnisé si le siège auto est endommagé ou volé à l’intérieur du véhicule. L’option « contenu » intervient à condition qu’il y ait effraction du véhicule ou du garage dans lequel se trouvait le véhicule, ou en cas de vol avec violences. Elle rembourse la valeur du siège volé, vétusté déduite.
Si vous n'êtes pas encore allocataire, transmettez l’extrait d’acte de naissance ou la copie de votre livret de famille par courrier à la Caf, accompagné du formulaire de changement de situation disponible sur le site de la Caf. Sinon, vous pouvez directement déclarer le changement en ligne.
La prime à la naissance est versée (sous condition de ressources) en une seule fois au 2ème mois après la naissance.
Déclarez votre enfant à la Sécurité sociale dès ses premiers jours. Vous pouvez le faire en ligne sur votre compte ameli.fr.
Pour inscrire votre enfant sur la Carte Vitale de ses 2 parents, remplissez le formulaire Demande de rattachement des enfants mineurs à l'un ou aux deux parents assurés (PDF) et envoyez-le à votre caisse d'assurance maladie.
Les frais de spécialistes (pédiatre, radiologue, kiné...) et examens sanguins sont fréquents les premiers mois.
Pour que les soins non pris en charge par la Sécurité sociale soient remboursés par votre assurance Complémentaire santé, déclarez rapidement la naissance de votre bébé auprès de votre mutuelle santé en lui transmettant un acte de naissance.
Poids, taille, périmètre crânien, vue, audition... La surveillance médicale de votre bébé est importante surtout durant les premières semaines.
Jusqu’à ses 2 mois, 4 examens sont prévus au cours de la 2ème semaine, avant la fin du 1er mois, au 1er mois et au 2ème mois du nourrisson. Ils sont pris en charge à 100% par la Sécurité sociale, sauf les dépassements d’honoraires.
Le médecin procède aussi aux premières vaccinations obligatoires dès l’âge de 2 mois : diphtérie, tétanos, coqueluche,...
Les centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) sont des services de santé publique présents sur tout le territoire. Les coordonnées des PMI sont disponibles sur le site internet de votre département.
Vous pouvez vous y rendre gratuitement pendant votre grossesse et jusqu'aux 6 ans de votre enfant pour :
Dans la vie quotidienne, la responsabilité civile des parents de l’enfant mineur peut toujours être mise en cause.
L’assurance Responsabilité civile prend en charge financièrement les dommages matériels ou immatériels causés aux autres de façon involontaire :
Cette assurance est en principe incluse dans votre contrat d’assurance Multirisque habitation.
En cas de garde d’enfant à domicile par un(e) employé(e) de maison
👉 Votre enfant est responsable d’un accident causé à la nounou ou à un tiers
La garantie Responsabilité civile des parents prend en charge les dommages matériels et corporels. Si la nounou est blessée, déclarer l’accident comme un accident du travail à la Sécurité sociale.
👉 Votre enfant est victime d’un accident
Selon les circonstances de l’accident, les dommages sont pris en charge soit par la garantie Responsabilité civile des parents soit par celle de la garde d’enfant. Vérifiez toujours avec elle qu’elle est correctement assurée.
👉 La nounou est victime d’un accident
La responsabilité civile des parents peut être retenue.
N'hésitez pas à vérifier auprès de votre assureur que vous êtes bien couvert en tant qu’employeur de la personne qui garde votre enfant.
En cas de garde d’enfant par un(e) bénévole (voisins, grands-parents, amis...) sans rémunération
👉 Votre enfant est responsable d’un accident à un tiers ou votre enfant est victime d’un accident
Selon les circonstances de l’accident, les dommages sont pris en charge soit par la garantie Responsabilité civile des parents soit par celle de la garde d’enfant. Vérifiez toujours avec elle qu’elle est correctement assurée.
👉 La garde bénévole est victime d’un accident dont votre enfant est responsable
Les dommages sont pris en charge par la garantie Responsabilité civile des parents.
En cas de garde chez une assistante maternelle
L’assistante maternelle, qui garde votre bambin chez elle, est responsable si l’enfant se blesse ou s’il cause des dommages matériels ou corporels. Elle doit obligatoirement souscrire un contrat d’assurance Responsabilité civile professionnel pour couvrir les dommages que votre enfant pourrait provoquer et ceux dont il pourrait être victime.
Demandez à l’assistante maternelle une attestation d’assurance pour être sûr qu’elle est bien assurée.
En cas de garde à la crèche
Attention : quand un des parents est dans la crèche, l’assurance de la crèche ne vous couvre pas. Si votre enfant cause un dommage en votre présence, vous êtes responsable et c’est donc votre garantie Responsabilité qui joue.
A savoir : Si l’enfant se blesse seul, la garantie Responsabilité civile ne le protège pas.
Pour être indemnisé des conséquences d’un accident sans responsable, il convient de souscrire une Garantie Accident de la Vie (GAV) ou une garantie individuelle accident.
L’assurance Responsabilité civile est tout à fait adaptée tant que votre enfant est gardé chez vous. Quand il rentrera à l’école, elle sera insuffisante. Pour couvrir les activités scolaires et extrascolaires, (cantine, sorties, centres de loisirs...) il sera nécessaire de prendre une assurance scolaire.
L’assurance scolaire accompagnera votre enfant à la crèche, à l’école maternelle, à l’école primaire, au collège, au lycée et même au-delà, pendant toute la durée de ses études supérieures (université, écoles de commerce, BTS...).
Vous avez pris un maximum de précautions pour prévenir les accidents domestiques pour votre bébé. Et pour vous ? Maintenant que vous avez constitué une famille, comment la mettre à l’abri financièrement ?
Un accident de la vie peut engendrer divers préjudices. Ceux-ci peuvent avoir un impact financier sur le quotidien de la victime et celle de sa famille :
Si l’on ne peut pas éviter les accidents de la vie, il est tout de même possible de se protéger de leurs conséquences en souscrivant une assurance Garantie Accidents de la Vie (GAV). Ce contrat permet d’assurer votre situation financière en cas d’accident grave et couvre toute la famille : l’assuré, mais aussi le conjoint et les enfants.
La Garantie des Accidents de la Vie couvre les accidents corporels liés :
L’épargne que vous allez constituer vous permettra de faire des versements réguliers. Le capital augmentera ainsi petit à petit, avec la croissance de votre enfant.
Pensez que le placement choisi servira aussi à recevoir les entrées d’argent de vos enfants : chèques pour les anniversaires, donation des grands-parents, somme reçue dans le cadre d’une succession...
Vous pouvez épargner de deux façons pour l’avenir de votre enfant :
Pour un placement garanti, orientez-vous plutôt vers un livret d’épargne réglementé ou un plan d’épargne logement PEL au nom de votre enfant.
Si vos revenus le permettent, vous pouvez vous diriger vers des placements offrant un potentiel de rendement plus élevé comme l’assurance vie. Avec des enfants encore très jeunes, le placement en actions peut laisser entrevoir un meilleur rendement que le placement sans risque. Attention toutefois, en investissant sur des supports en unités de compte vous profitez du potentiel de performances des marchés financiers, mais vous prenez un risque de perte en capital.
Dans un cas comme dans l’autre, épargner pour l’avenir de votre enfant peut-être une bonne occasion d’apprendre à votre enfant à bien gérer très tôt son argent et de développer sa culture financière.
L’assurance vie est un excellent moyen d’épargner pour l’avenir de vos enfants. Elle permet de constituer une épargne à long terme tout en profitant d’une fiscalité avantageuse.
L’assurance vie est le meilleur outil pour constituer un capital en vue de futurs projets, notamment pour financer les études de votre enfant, un permis de conduire, l’aider à s’installer...
Elle offre aussi des conditions favorables pour anticiper votre succession.
De plus, l’assurance vie bénéficie d’une certaine souplesse : il est possible de réaliser des versements réguliers ou ponctuels et votre épargne reste disponible si vous avez besoin de récupérer votre capital.
Flexible, l’assurance vie multisupport permet de répartir votre épargne entre des placements sans risque (les fonds en euro) et des placements plus risqués avec un rendement intéressant (supports en unités de compte).
Vous pouvez épargner dans une assurance-vie à votre nom en désignant votre enfant comme bénéficiaire, ou bien en ouvrir directement à son nom.