Mis à jour le 11 mars 2024
Temps de lecture : 4 minutes
Alarmes électroniques, anti-démarreurs, tatouages des vitres, traceurs GPS... Les systèmes de sécurité de plus en plus perfectionnés sur les véhicules découragent les voleurs. Néanmoins le car-jacking ou "piraterie routière" est assez prisé des malfrats. Sans devenir parano, voici quelques bons réflexes à appliquer.

La mode opératoire des malfrats est souvent le même et il est très rapide : les car-jackers choisissent souvent un moment où le conducteur est vulnérable, comme lorsqu'il est arrêté à un feu rouge, en train de se garer ou à l'approche de son véhicule. Ils peuvent agir seul ou en groupe et s'approche du véhicule, parfois en feignant une urgence ou en demandant des directions pour distraire le conducteur. Une fois à proximité, ils menacent le conducteur avec une arme ou utilise la force physique pour le contraindre à quitter le véhicule. Dans certains cas, le car-jacker peut même briser la fenêtre ou ouvrir la porte de force si le véhicule est verrouillé. Après avoir évincé le conducteur, le car-jacker s'empare rapidement du véhicule et s'enfuit, sans que le conducteur n'ait eu le temps de réagir.  

Autre procédé : la simulation d'accident ou la simulation de panne. La ruse ? Éloigner le conducteur de son véhicule par surprise pendant que des complices prennent sa place et partent au volant de la voiture. 

Si vous avez un doute, prenez vos clés avant de sortir de la voiture. 

car jacking

Si vous êtes face à une tentative de car-jacking, ne défendez pas votre voiture à tout prix. Votre vie est plus importante...

  • Ne résistez pas. N'essayez pas de négocier avec le malfrat, surtout s'il est armé.
  • Sortez du véhicule et ne tentez pas de contact physique avec l'agresseur.
  • Ne vous placez pas devant la voiture ou ne tentez pas de retenir le véhicule pour l'empêcher de fuir.
  • Si vous êtes enfermé à l'intérieur et que le malfaiteur tente de pénétrer dans votre véhicule, attirez l'attention des passants en klaxonnant pour le déconcerter.
  • Mémorisez tous les détails qui aideront les policiers à faire leur enquête : description physique du voleur, vêtements, voix, direction de fuite, numéro d'immatriculation du véhicule s'il y a des complices...
  • S'il y a des témoins, demandez leurs coordonnées.

Si vous êtes victime d'un car-jacking, voici ce qu'il faut faire  

  • Signalez immédiatement le vol de voiture à la police en composant le 17 : plus le délit est signalé tôt plus la voiture a des chances d'être retrouvée. 
  • Déposez plainte à la police ou à la gendarmerie dans les 24h. 
  • Si vous avez des blessures physiques, faites établir un certificat médical pour coups et blessures. 
  • Prévenez votre assureur dès que possible. 

Mon assurance auto fonctionne-t-elle en cas de car-jacking ? 

Si vous avez une garantie vol incluse dans votre contrat d' assurance auto, elle interviendra pour vous rembourser selon les conditions prévues dans le contrat. 

Prévenez votre assureur dans les 2 jours maximum suivant le vol en fournissant l’attestation du dépôt de plainte et la déclaration de vol de voiture plus le certificat médical s'il y a lieu. 

Certaines assurances auto excluent le car-jacking. Vérifiez les clauses de votre contrat. 

 
  • Coupez le contact dès que vous sortez du véhicule, même pour quelques secondes.
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  • Prenez toujours vos clés, carte électronique, sac, objets de valeur avec vous quand vous descendez de voiture.
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  • Quand vous roulez en ville, fermez vos portières à clé, même pour un petit trajet : enclenchez le système d'auto verrouillage des portes centralisé.
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  • Ne laissez pas de sac à main, bagages, ordinateur ou objets de valeur en évidence sur le siège passager ou à l'arrière (conseil valable aussi quand vous n'êtes pas au volant !).
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  • Ne laissez pas les papiers de véhicule dans la boite à gants.
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  • Méfiez-vous des conducteurs qui réclament de l'aide dans un endroit un peu isolé ou mal éclairé (parking par exemple), surtout la nuit.
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  • Équipez votre véhicule d'un système de géolocalisation afin de le retrouver en cas de vol.
Des alarmes anti car-jacking sont vendues dans le commerce. Elles détectent l'ouverture de la portière quand le moteur est en marche et permettent de localiser le véhicule par GPS.

Tout dépend du type de vol de voiture.

S'il y a vol simple sans circonstance aggravante le malfaiteur risque 3 ans de prison et 45.000€ d’amende.

S'il y a vol avec circonstances aggravantes avec emploi de la violence sur autrui par exemple, la sanction pénale peut être beaucoup plus lourde. 

Les technologies modernes, telles que les traceurs GPS, les systèmes de reconnaissance faciale et d'empreintes digitales pour démarrer le véhicule, augmentent la sécurité et peuvent dissuader les tentatives de car-jacking. De plus, les applications mobiles permettant de verrouiller à distance les portes du véhicule ou de couper le moteur en cas de vol contribuent également à la prévention. 
Le home-jacking est le même principe que le car-jacking. C'est une technique de cambriolage qui consiste à s'introduire dans un logement alors que les gens sont chez eux. C'est une pratique qui a tendance à se répandre, notamment dans les quartiers résidentiels. Le home-jacking s'accompagne généralement de violence pour obtenir les clés, un code de carte bancaire ou de l'argent.