Publié le 29 août 2023
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Le ramonage de votre poêle à bois est une étape importante pour assurer un chauffage sûr et performant dans votre foyer. Un entretien régulier de votre installation permet de limiter les risques d’incendie et tous risques d’intoxication au monoxyde de carbone, tout en optimisant la performance énergétique de votre système de chauffage. 
Le ramonage est une étape d’entretien essentielle pour les systèmes de chauffage à bois, tels que les poêles et les cheminées. Il s'agit d'un nettoyage des conduits de fumée afin d’éliminer les dépôts de suie et autres résidus qui peuvent s’accumuler avec le temps et entraîner des problèmes de sécurité et de performance.

Le principal objectif du ramonage est d'anticiper les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone, un gaz inodore et mortel qui peut se dégager lors de la combustion du bois. En effet, un conduit encrassé ou en mauvais état peut provoquer entre autre un mauvais tirage, entraînant un refoulement des fumées à l’intérieur du logement.

Faire  un ramonage régulier permet d’optimiser la performance énergétique de votre système de chauffage, réduisant ainsi votre consommation et vos émissions de CO2.

Un entretien insuffisant de votre poêle à bois peut entraîner divers problèmes, tels que des incendies, des intoxications au monoxyde de carbone ou encore un mauvais rendement énergétique. 
En France, le ramonage est une obligation. Selon l’article 31 du règlement sanitaire départemental, les conduits de fumée doivent être au moins deux fois par an pour les installations au bois, dont une fois pendant la période de chauffe. Il vous faut donc vous assurer que les conduits de cheminés ou de poêle à bois sont nettoyés à minima selon les critères déterminés par la loi. Si le ramonage n’est pas fait, vous risquez une amende de 450 euros. Il faut également noter que c’est au locataire de payer les frais de ramonage.
Il existe plusieurs types de poêles à bois, chacun ayant ses propres caractéristiques et besoins en matière d’entretien. 
Les poêles à bûches, également appelés poêles à bois traditionnels, fonctionnent avec des bûches de bois comme combustible. Ils offrent une ambiance chaleureuse et un rendement énergétique intéressant. Cependant, ils nécessitent un ramonage régulier pour éviter l’accumulation de suie et de résidus dans les conduits. Comme mentionné précédemment, la réglementation impose un ramonage au moins deux fois par an pour ce type de poêle, dont une fois pendant la période de chauffe. Il est recommandé de faire appel à un artisan ramoneur, le prix moyen se comprend entre 50 et 120 euros. 
Les poêles à granulés, aussi connus sous le nom de poêles à pellets, utilisent des granulés de bois compressés comme combustible. Ils sont réputés pour leur efficacité énergétique et leur facilité d’utilisation, avec un approvisionnement automatique en granulés et une régulation électronique de la température. Toutefois, leur entretien est légèrement différent de celui des poêles à bûches. En plus du ramonage annuel obligatoire des conduits, il est recommandé de nettoyer régulièrement le creuset et les composants internes du poêle pour assurer un fonctionnement optimal. Vous pouvez nettoyer le creuset vous-même en retirant le brasero et en aspirant les cendres qui s’y trouvent.
Le ramonage est un entretien technique qui doit être réalisé par un professionnel qualifié pour garantir la sécurité et l’efficacité de votre installation de chauffage. 
Pour sélectionner un ramoneur compétent, assurez-vous qu’il possède les qualifications requises et qu’il est inscrit à la Chambre des Métiers. N’hésitez pas à demander des références et à comparer les tarifs proposés par plusieurs professionnels. Le coût d’un ramonage varie en fonction de la région et du type d’installation.
Le ramonage est le nettoyage du conduit de fumée à l’aide d’un hérisson (brosse métallique) monté sur une perche flexible. Le ramoneur vérifie également l’état général de l’installation, notamment l’étanchéité et la conformité du conduit, ainsi que le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité.
À la fin de l’intervention, le ramoneur doit vous remettre un certificat de ramonage attestant que l’opération a été réalisée conformément aux normes actuelles. Ce document est essentiel pour prouver à votre assurance habitation que vous avez respecté vos obligations en matière d’entretien. En cas de sinistre, ce document peut vous être demandé.
Pour profiter pleinement de votre poêle à bois et assurer sa longévité, il est essentiel de l’entretenir régulièrement. 
  • retirez les cendres tous les deux jours environ pour éviter l’accumulation et une combustion moins efficace 
  • vérifiez l’étanchéité des joints et remplacez-les vous même si nécessaire pour assurer un bon tirage 
  • faites ramoner le conduit de fumée 2 fois par an par un professionnel pour éviter les risques d’incendie et d’intoxication 
  • ouvrez les fenêtres quelques minutes par jour pour renouveler l’air et éviter la condensation 

Enfin, il est important de rester vigilant et de sensibiliser votre entourage aux risques liés à l’utilisation d’un poêle à bois.  

  • ne laissez jamais un feu sans surveillance 
  • tenez les enfants et les animaux à distance du poêle 
  • ne placez pas de matériaux inflammables à proximité 
  • éteignez toujours le feu avant de vous coucher ou de quitter votre domicile 

Le ramonage de votre poêle à bois est une étape essentielle pour garantir un chauffage sécurisé et performant dans votre foyer. N’oubliez pas l’importance de choisir un ramoneur professionnel qualifié et de respecter les fréquences de ramonage imposées par la réglementation. Enfin, restez vigilant et sensibilisez votre entourage aux risques liés à l’utilisation d’un poêle à bois, afin de garantir la sécurité et le bien-être de tous les occupants de votre domicile. 

Il est préférable de réaliser le ramonage d’une cheminée lorsque celle-ci est froide, car cela permet d’éviter les risques de brûlure et de manipulation dangereuse des outils. De plus, un conduit froid permet au ramoneur de mieux évaluer l’état de la cheminée et d’effectuer un nettoyage plus efficace.
Le choix du bois est important pour assurer une combustion optimale et moins polluante. Il est recommandé d’utiliser du bois bien sec, ayant séché pendant au moins deux ans. Privilégiez les essences de bois dur, comme le chêne, le hêtre ou l’érable, car elles offrent un meilleur rendement énergétique et produisent moins de résidus.
Pour assurer la sécurité de votre foyer, il est primordial d’installer des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone. Ces dispositifs vous alertent en cas de problème et vous permettent de réagir rapidement. Pensez à vérifier régulièrement leur bon fonctionnement et changez les piles si nécessaire.
Savoir quand changer de poêle à bois dépend de plusieurs facteurs, tels que la qualité de l’appareil, son utilisation et son entretien. En général, un poêle à bois bien entretenu a une durée de vie entre 10 et 20 ans. Pour préserver la qualité de votre poêle, veillez à respecter les fréquences de ramonage recommandées, à utiliser du bois de qualité et à nettoyer régulièrement les composants internes de l’appareil.