Le cancer du sein est une tumeur qui se développe à partir des cellules constituant la glande mammaire.
Comment ça marche ? La plupart des tumeurs sont bénignes et sont détruites par le corps. Certaines peuvent être malignes, se développer et se multiplier jusqu’à empêcher les cellules voisines d’assurer leur fonction. On parle alors de cancer.
Plusieurs types de tumeurs sont responsables du cancer du sein. Ces différentes tumeurs n'évoluent pas de la même manière et sont traitées différemment.
Si le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes en France, il est possible de le prévenir et de le détecter à un stade précoce grâce à des examens médicaux et un dépistage régulier. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les chances de guérison sont importantes.
De nombreuses études ont été menées sur le cancer du sein, notamment sur les facteurs de risque et les moyens de prévention.
Le dépistage national du cancer du sein est généralisé tous les 2 ans chez les femmes âgées de 50 à 75 ans. C'est dans cette tranche d'âge que son incidence est la plus importante. Dans le cadre de ce dépistage, la mammographie fait l'objet d'une double lecture, elle est analysée par 2 radiologues pour plus de sécurité.
La mammographie est un examen radiologique des seins qui peut être complété par une échographie ou une tomosynthèse digitale (aussi appelée mammographie 3D).
A partir de 25 ans, l'idéal est de faire pratiquer par son médecin traitant, son gynécologue ou une sage-femme une fois par an une palpation des seins.
Demandez-lui aussi qu'il vous apprenne à réaliser une auto-palpation. C'est un examen simple qui consiste à examiner soi-même ses seins une fois par mois, après la période des règles (les seins sont moins sensibles et plus souples) pour s’assurer de l’absence d’anomalies.
Attention : L’auto-diagnostic du cancer du sein est complémentaire, et il ne se substitue pas à une visite médicale annuelle.
Selon les antécédents personnels et familiaux, votre médecin ou votre gynécologue peut conseiller une mammographie avant 50 ans.
Le choix d'un traitement thérapeutique est personnalisé et adapté à chaque situation (type de cancer, avancement, état de la patiente...).
Plusieurs médecins spécialistes discutent et choisissent en réunion de concertation pluridisciplinaire le(s) meilleur(s) traitement(s) pour la patiente.
Différents types de traitements existent pour soigner un cancer du sein : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies plus ciblées pour bloquer les cellules cancéreuses... Dans certains cas un seul type de traitement peut suffire, dans d'autres plusieurs types de traitements combinés ou consécutifs sont nécessaires.
On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie qui peut être précédée ou suivie d'un autre traitement comme une chimiothérapie et/ou une radiothérapie.
La gestion de la douleur ou de ses effets secondaires, la gestion du stress, la fatigue, le soutien psychologique, une activité physique adaptée, l’hygiène alimentaire, l’isolement, les aides sociales sont des domaines pour lesquels un accompagnement est essentiel pour assurer la meilleure qualité de vie possible au patient sur les plans physique, psychologique et social. Les soins de support sont prévus pour prendre en compte tous les soins et soutiens dont la patiente peut avoir besoin à l'annonce du diagnostic, mais aussi pendant et après les traitements.
Associés aux traitements antitumoraux comme la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie dont les effets peuvent être intenses et affecter la personne à la fois physiquement et psychologiquement, les soins de support sont essentiels dans le parcours de soins.
Quels sont les bons mots face à l'annonce du cancer d'un proche ? De quoi a-t-il besoin ? Pour y répondre, nous avons élaboré un guide dans lequel vous trouverez l'interview de Veena Louani, psychothérapeute et psychologue clinicienne spécialisée dans la prise en charge du psycho-traumatisme :
"Dans ce contexte, trouver les bons mots est toujours un exercice délicat. Une chose est sûre, à l'annonce du diagnostic, le malade a besoin de se sentir entouré inconditionnellement."
Un réseau d’associations, d’aides et d’accompagnement des malades peuvent aider les proches.
Chez Allianz, nous avons créé un annuaire, que vous pouvez consulter ici.
À l'heure actuelle, plus d'1 personne sur 2 touchée par le cancer en guérit tous cancers confondus(1). Ce résultat est le fruit de l'avancée constante de la recherche, des dépistages toujours plus nombreux, et de la personnalisation des traitements. La rémission et la guérison concernent donc aujourd'hui de plus en plus de personnes ayant été touchées par un cancer. Le cancer du sein affiche un bon pronostic avec un taux de survie de 88% (Taux de survie nette standardisée à 5 ans. On parle de taux de survie nette concernant la proportion de personnes encore vivantes X années après un diagnostic de cancer, estimant que ces personnes ne pouvaient décéder que de leur cancer)(2).
Imagerie de plus en plus perfectionnée, meilleure connaissance des gènes, traitements personnalisés et combinés de façon optimisée permettant d'être ainsi moins invasifs... La recherche médicale a permis de nombreux progrès pour offrir des solutions plus ciblées, plus efficaces, moins lourdes et moins douloureuses, avec moins d’effets secondaires à court et moyen terme.
Le cancer est une maladie qui nécessite un suivi de longue durée et des soins coûteux prolongés. À ce titre, il est considéré comme une affection de longue durée (ALD). Ainsi, les soins sont pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, sur la base du tarif de remboursement fixé par la Sécurité sociale.
Pour être reconnu en ALD, le médecin traitant remplit un formulaire appelé protocole de soins. Ce formulaire indique le diagnostic, les soins et les traitements envisagés. Il adresse ensuite ce document au médecin-conseil de la caisse d’assurance maladie pour accord.
Tout symptôme inhabituel doit vous alerter.
Si vous présentez l'un de ces symptômes ou si vous décelez une anomalie, il ne s'agit pas forcément d'une tumeur, fort heureusement, mais consultez votre médecin sans attendre. Rappelons une fois encore que plus un cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison augmentent.
Quand une anomalie est suspectée, il faut pratiquer plusieurs examens : examen clinique, mammographie, échographie et parfois IRM.
Un prélèvement des tissus au niveau de l'anomalie - c'est l'examen anatomopathologique - détermine le diagnostic de cancer du sein. Il est le plus souvent réalisé par micro ou macro biopsies à travers la peau.
Si le prélèvement n’est pas possible, il faut alors enlever une partie ou la totalité de l’anomalie par intervention chirurgicale.