Compte tenu de la fiscalité de l'assurance-vie, il est préférable de conserver son contrat sur du moyen-long terme. Car après 8 ans, un rachat total ou partiel permet de bénéficier d’un abattement de 46.000 € pour une personne seule ou de 92.000 € pour un couple soumis à imposition commune.
Les intérêts peuvent être intégrés au revenu imposable, ou faire l'objet d'un prélèvement forfaitaire obligatoire. Dans ce second cas, un taux de 35% d'imposition est appliqué sur les rachats effectués avant le quatrième anniversaire de contrat. Ce taux tombe à 15% à partir de la quatrième année jusqu’à la huitième.
Lorsque le montant du capital imposable dépasse l'abattement, le souscripteur peut étaler le retrait de son assurance-vie sur plusieurs années, afin de défiscaliser la totalité du contrat.
Dans tous les cas de figure, il est impossible d'échapper aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS), qui sont de 15,5% sur la totalité dse intérêts.
Par ailleurs, chaque versement sur le contrat d'assurance-vie peut entraîner des frais d'entrée, calculés selon un pourcentage de la somme versée (de 0 à 5% généralement).