La France est marquée par une mobilité sociale particulièrement faible et par une fracture importante entre ses territoires. Ces facteurs pèsent sur les enfants et les jeunes les plus défavorisés : leur avenir est en grande partie déterminé par la catégorie socio-professionnelle de leurs parents et par leur ancrage territorial.
Les jeunes les plus fragiles sont victimes d’une forme d’inégalité des chances éducatives s’aggravant d’année en année. Ils sont en outre moins bien informés de la diversité qui s’offre à eux en matière d’orientation, ont davantage tendance à pratiquer l’autocensure au moment de faire des choix.
Ces facteurs engendrent une inégalité d’accès au diplôme, qui voit les jeunes les plus fragiles arriver désarmés sur le marché du travail et être les premières victimes du chômage.
L’école ne peut plus aujourd’hui remplir seule sa mission d’ascenseur social.