On parle de perte d’exploitation lorsque, après un sinistre entraînant la destruction de l’outil de travail, l’activité s’arrête ou ralentit. L’entreprise voit donc son chiffre d’affaires diminuer alors qu’elle doit continuer à payer ses salariés et rembourser ses intérêts d’emprunt. Sans compter les dépenses supplémentaires engagées pour la mise en place de solutions.
Par ailleurs, le délai entre la survenue du sinistre et la reprise d’activité peut être plus ou moins long, selon les dommages subis. Plusieurs mois peuvent s’écouler !
Pour éviter les dégâts matériels et les pertes financières qu’ils peuvent entraîner, il est important de vous prémunir contre certains sinistres aux conséquences particulièrement importantes tels que :
L’établissement (obligatoire) d’un document unique d’évaluation des risques peut vous permettre d’identifier les risques les plus susceptibles de se produire au sein de votre entreprise, puis de mettre en place les mesures préventives adéquates.
Si certains risques restent difficilement prévisibles (aléas climatiques par exemple), vous devez pouvoir estimer le temps d’interruption de votre activité, selon plusieurs scénarii de sinistre.
Pour cela, les éléments suivants doivent être pris en compte :
Tentez également d’évaluer le coût d’un arrêt d’activité partiel ou total, sachant que vous aurez toujours à régler vos charges fixes et que vous devrez engager des frais supplémentaires. N’oubliez pas d’inclure dans votre estimation la perte de bénéfices occasionnée.
Ces estimations doivent vous permettre d’établir "un plan B" prévisionnel, en identifiant des solutions dès aujourd’hui (bureaux de remplacement, sous-traitants). Le cas échéant, cela vous évitera des pertes de temps (et donc d’argent) supplémentaires !
Autre intérêt de la démarche : vous permettre de souscrire une assurance perte d’exploitation vraiment adaptée à vos besoins, et pour la durée strictement nécessaire.
Informations publiées en avril 2020.