La thèse de la reprise en K semble une évidence. Tout ce qui touche de près ou de loin au monde du digital a le vent en poupe. La Covid 19 vient de donner un formidable coup d’accélérateur a un secteur qui n’en avait pas particulièrement besoin. D’une manière globale, on peut dire que deux secteurs, la technologie et la santé, s’affichent comme les grands gagnants de la crise. À l’inverse, les activités pour lesquelles la proximité est incontournable (celles liées à l’ancien monde) souffrent. Le transport aérien, le tourisme, l’événementiel, la restauration, l’hôtellerie, la distribution, l’immobilier commercial sont durement frappés.
Tout au long de l’été, les marchés ont salué le phénomène. Malgré l’ampleur de la récession annoncée pour l’année 2020, la performance du Nasdaq est largement positive depuis le premier janvier. À l’inverse, les indices des marchés européens, moins riches en leaders technologiques de premier plan, restent en retard.
Bien évidemment, il n’est pas question d’imaginer que la population mondiale puisse être vaccinée en quelques mois mais si d’aventure les recherches d’une seule équipe étaient couronnées de succès, la réaction des marchés pourrait être spectaculaire et immédiate. En effet, si l’horizon s’éclaircit sur le plan sanitaire, il n’est pas impossible que les marchés entrent dans une phase de rééquilibrage des valorisations au profit des secteurs plus cycliques.
Pour autant, rien ne sera retiré aux avantages liés aux développements des nouvelles technologies. Mais celles-ci sont désormais chèrement valorisées alors que des pans entiers de la cote continuent d’être délaissés. Or, plus souvent qu’il n’y paraît, la prospérité des technologiques s’appuie sur des activités qui gardent les deux pieds dans « l’ancien monde ». Ainsi quid d’un Booking.com sans tourisme et quid d’un Amadeus avec des avions cloués au sol ? Si la Covid 19 a plongé le transport aérien ou le tourisme dans un semi-coma, la piqure d’un vaccin pourrait rapidement les réveiller.
Alors que le monde vient de connaître la pire récession, par son ampleur, depuis la seconde guerre mondiale, s’interroger sur l’inflation paraît hors sujet. Pourtant, un retour même mesuré de l’inflation serait de nature à favoriser les investissements dans les secteurs jusqu’à présent délaissés. Trois signaux permettent de se poser la question.
La doxa de la Reserve Fédérale vient de changer. Nul ne conteste que la politique monétaire menée ces dernières décennies a largement favorisé les revenus du capital au détriment des revenus du travail. On constate le phénomène, essentiellement dans les pays anglo-saxons, avec une concentration de la richesse historique. Aux Etats-Unis, 10% de la population détient 60% de la richesse nationale (et seulement 20% des dettes) alors que 50% ne possèdent que 5% de la richesse mais portent 40% des dettes. Par ailleurs, les 20% les plus pauvres n’ont vu aucune progression de leurs revenus en termes réels depuis…30 ans ! Or la Fed sait mieux que personne qu’une trop grande concentration de la richesse n’est pas bonne pour la croissance. Comme elle fait le constat qu’à ce jour les équilibres sociaux ne permettent pas un rééquilibrage des revenus en faveur du travail, elle en déduit tout naturellement qu’un brin d’inflation supplémentaire irait dans le sens d’un meilleur équilibre dans la répartition de la richesse produite.
Autre grand sujet de nature à favoriser un réveil de l’inflation, le coup de frein brutal au mouvement de globalisation. Même si l’on ne voit pas vraiment une démondialisation de la production manufacturière (extrêmement pénalisante pour le pouvoir d’achat des consommateurs), il est raisonnable de penser que, sur certains secteurs dits stratégiques, les politiques poussent les entreprises à relocaliser.
Das ce cas, il est probable que les coûts de production seront tirés vers le haut.
Dernier volet, le sujet environnemental. Chacun a compris que préserver la planète devenait LA priorité des priorités. Evoluer vers une production plus durable avec un impact environnemental moins fort s’accompagnera nécessairement de dépenses supplémentaires qui se retrouveront, elles aussi, dans les coûts de production.
Achevé de rédiger le 30 septembre 2020.
ALAIN DUMAS, DIRECTEUR DE LA GESTION AUPRES D’ALLIANZ PATRIMOINE
Deux premières lois de finances rectificatives pour 2020 sont parues au printemps dernier. Elles visaient à mettre en œuvre et financer les mesures d’urgences immédiates pour parer à la crise liée à l’épidémie de la Covid-19, notamment en soutien des entreprises et des indépendants. Dans la même dynamique, une troisième loi de finances a été promulguée fin juillet ; celle-ci intègre quelques mesures patrimoniales. Par ailleurs, un décret attendu depuis 2018 visant la réduction d'impôt dite « Madelin-IR/PME » a été publié cet été.
Voici un focus de ces dernières dispositions !
Cette disposition offre une nouvelle exonération de droits de donation, dans la limite de 100.000 € par donateur. Elle concerne les dons familiaux en espèces consentis entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021 au profit de descendants (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants) et à défaut de descendance, aux neveux et nièces. Elle vient s’ajouter aux autres abattements existants, notamment de 100.000 € pour les héritiers en ligne directe ou de 31.865 € par bénéficiaire visant les dons en argent. Chaque donateur peut effectuer un ou plusieurs dons à des donataires différents, à condition que le montant global de ces dons n’excède pas 100.000 €. En revanche, un même donataire peut recevoir en franchise de droits, plusieurs dons de 100.000 € de donateurs différents.
L’utilisation de ces sommes est néanmoins encadrée. Elles devront être affectées en totalité, et dans les trois mois du versement au(x) donataire(s), à des projets définis par la loi : souscription au capital d’une petite entreprise européenne(1), travaux de rénovation énergétique(2) et/ou construction d’une résidence principale. En revanche, les versements effectués par le donataire au titre de souscriptions ou de dépenses donnant lieu à certains autres avantages fiscaux ne pourront pas bénéficier de l’exonération.
Cette autre mesure concerne les contrats d’épargne retraite des travailleurs indépendants en leur offrant la possibilité temporaire de débloquer de manière anticipée une partie de leur épargne retraite, sous certaines conditions.
Les contrats concernés sont les contrats dits « Madelin/Madelin agricole » et les plans d’épargne retraite individuel (PER-I), souscrits avant le 10 juin 2020.
Pour mémoire, ceux-ci permettent la constitution d’un complément de revenus à la retraite en bénéficiant d’une déduction des versements des revenus imposables. Hors cas particuliers de déblocage anticipé, la perception de l’épargne (rente viagère et/ou capital(3)) n’est possible qu’à compter de la retraite.
L’entrée en vigueur de cette mesure était suspendue à la réponse de la Commission européenne qui a finalement confirmé la conformité du dispositif « IR-PME » dans une décision du 26 juin 2020.
Le décret n°2020-1014 du 7 août 2020 prévoit que ce taux de réduction d’impôt s’applique aux versements effectués entre le 10 août et le 31 décembre 2020.
Il ne reste que quelques semaines pour bénéficier de ces mesures patrimoniales !
Pendant les 5 premières années, grâce au mécanisme de dynamisation de la garantie de fidélité, le rendement du support en euros est automatiquement investi, chaque année, dans un support de fidélité plus dynamique, en unités de compte, dont le capital constitué deviendra disponible au terme des 5 ans*. En contrepartie, une bonification d’au moins 10% est appliquée sur ce capital pour récompenser la fidélité.
En cas de rachat sur le contrat avant ce terme, les parts du support de fidélité diminuent proportionnellement au montant racheté, sauf s’il devait être nécessité pour faire face aux principaux cas d’accident de la vie prévus dans la notice d’information d’Allianz Vie Fidélité. Les parts du support de fidélité perdues suite à un rachat sont intégralement reversées aux autres adhérents ayant adhéré la même année et toujours présents à l’issue des 5 ans.
A partir de la 6ème année, le rendement du support en euros continuera à être réinvesti automatiquement chaque année, dans un support de dynamisation, en unités de compte, qui fait partie de votre épargne disponible.
L’offre diversifiée de plus de 100 supports d’investissement s’attache à intégrer, en plus de l’analyse financière rigoureuse classique, des facteurs Environnementaux, Sociaux ou de Gouvernance (ESG), le label Investissement Socialement Responsable (ISR) et des approches thématiques pour des investissements par affinité ou conviction.
Avec des options de gestion clés en main vous pouvez confier la gestion active de votre épargne à des experts, dans le respect de votre profil d’investissement.
Sur chacun de ces défis, qu’ils soient climatiques ou sociétaux, Allianz France s’engage à proposer des réponses concrètes et à s’engager pour un avenir durable en protégeant l’humain et ce qui l’entoure.
A l’ère de l’urgence climatique, chacun voit son avenir lié à celui de la planète. Parce que destins individuels et collectifs sont liés, Allianz France s’engage à protéger les deux.
Cet engagement pour un monde durable est au cœur de notre nouvelle campagne de communication, visible dans les médias depuis début septembre et qui revendique une double mission : assurer chacun dans ses projets individuels tout en répondant aux défis environnementaux et sociétaux de son temps. En somme réconcilier les avenirs individuels et collectifs.
En investissant dans le Fonds Commun de Placement dans l’Innovation Idinvest Patrimoine 2020, vous pouvez diversifier vos investissements et bénéficier dès 2021 d’une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 23%(2) du montant investi en participant au développement de PME innovantes.
Vous pouvez également optimiser votre imposition en souscrivant au Plan d’Epargne Retraite Allianz PER Horizon qui vous permet de constituer un complément de revenus pour votre retraite tout en déduisant les versements effectués de votre revenu ou bénéfice imposable(3).
Pour en savoir plus, votre conseiller Allianz est à votre entière disposition.
(1) L'optimisation fiscale ne doit pas être l'objectif principal d'une opération d'investissement.
(2) Réduction plafonnée à 2 760€ pour une personne seule (soit un investissement de 12 000€) et à 5 520€ pour un couple soumis à imposition commune (soit un investissement de 24 000€) ; sous réserve du respect du plafonnement des niches fiscales.;
(3) Dans les conditions et limites prévues par la législation en vigueur au 01/01/2020, et susceptibles d’évoluer
Allianz Banque vient de déployer son nouvel espace client : Mon Allianz Banque.
Un site repensé, avec une interface plus fluide, plus intuitive, qui améliore l’utilisation de la banque à distance. Un espace responsive, désormais le format du contenu s'adapte à l'outil utilisé : ordinateur, téléphone ou tablette. Des nouvelles fonctionnalités, afin de mieux répondre aux besoins clients Mon Allianz Banque a été enrichi de nouveautés comme :