La feuille de route de la BCE est claire : faire en sorte que l’inflation se rapproche de l’objectif officiel de +2 %/an. Pas si simple. En vérité, la réaction des Banques Centrales et des gouvernements à l’arrêt brutal de l’activité économique dû aux confinements, était surdimensionnée. Facile à dire aujourd’hui… Reste que lorsque l’on ouvre en grand le robinet des liquidités dans une économie qui est à l’arrêt, il est parfaitement logique que l’inflation s’accélère. Loin d’apaiser les déséquilibres, la guerre déclenchée par la Russie n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu. Malgré des taux directeurs en hausse de +350 bp(1) en moins de 9 mois, la BCE a de quoi rester en alerte tant les chocs passés continuent de se diffuser.
L’inflation sous-jacente a inscrit un nouveau point haut à +5.6 % sur un an. Fin février, la robustesse de l’activité et les déclarations plutôt musclées de certains membres de la BCE ont poussé les investisseurs à réviser leurs objectifs de taux terminal (le point cible « haut » des taux directeurs) d’environ +40 à +50 bp, soit +4 à +4.5 % pour la BCE ! Pour des économies endettées comme celles de la zone euro, il nous est difficile d’imaginer qu’un mouvement d’une telle amplitude puisse rester indolore pour la croissance.
Successivement, pas moins de 5 dossiers bancaires (4 banques US et 1 banque suisse) viennent de signer le retour du stress sur les marchés financiers. La Silicon Valley Bank est désormais sous la protection des autorités américaines. Ce n’est pas une banque systémique (16ème rang aux US, environ 200 Mds de total bilan). Elle était spécialisée dans le financement des startups qui opèrent dans le secteur des nouvelles technologies.
Les problèmes rencontrés sont clairement identifiés : un très mauvais adossement actif/passif et une activité ultraconcentrée dans un secteur ébranlé par la hausse des taux. L’intervention rapide des autorités a permis d’endiguer une perte de confiance qui menaçait de se propager à tout le secteur. Dans le cas du Crédit Suisse, il s’agit bel et bien d’une banque systémique. Le cocktail qui lui a été fatal n’a rien de surprenant. Un mastodonte fragilisé depuis la faillite de Greensill en 2021, des taux en forte hausse qui assèchent les dépôts, des investisseurs ultra sensibles à toute mauvaise nouvelle, la déclaration du premier actionnaire de la banque écartant toute montée au capital a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Les autorités helvétiques ont parfaitement pris la mesure du problème en organisant en catastrophe son rachat par UBS. Quelle leçon tirer de l’enchaînement de ces événements à l’origine d’un très fort regain de volatilité ?
Tous ces établissements ont des problèmes idiosyncratiques, mais c’est bien l’envolée des taux pilotée par les banques centrales au nom de la lutte contre l’inflation qui a révélé les faiblesses de chacun. Le mouvement de hausse des taux que nous sommes en train de vivre est d’une ampleur telle qu’il ne peut être indolore. En renchérissant le coût du crédit, il pèse et pèsera sur la capacité des agents économiques à emprunter et placera sous contrainte les volumes de crédit distribués par les banques. Nous n’avons pas d’exemple historique pour lequel ce type de situation n’a pas débouché sur un net ralentissement de la croissance. Sur la question de la hausse des taux destinée à combattre l’inflation, le « trop peu » est le voisin de palier du « trop » tout court. Pour les banquiers centraux, une telle proximité réclame un équilibre de funambule.
Achevé de rédiger le 20 mars 2023
Alain Dumas,
Directeur de la Gestion auprès d’Allianz Patrimoine
L’investissement en nue-propriété repose sur le principe du démembrement temporaire des droits de propriété d’un bien immobilier. Ceux-ci sont acquis par deux investisseurs distincts ; l’un pour les droits afférents à la nue-propriété du bien et l’autre au titre d’un usufruit de durée fixe. Le premier est fréquemment un investisseur privé et le second est un bailleur social.
Au terme du démembrement, le droit d’usufruit s’éteint et l’investisseur privé devient ainsi, en franchise de droit, plein propriétaire du bien. Il en retrouve alors tous les droits, prérogatives et libertés.
D’une façon générale et outre la diversification de son patrimoine, cette acquisition sera appréciée d’un investisseur qui recherche la constitution d’un patrimoine immobilier, et qui, sans objectif de revenus immédiats, souhaite organiser la perception ultérieurement d’un complément de ressources via la perception de revenus fonciers, notamment à la retraite.
De plus, cette solution d’investissement peut aussi constituer un outil de transmission du patrimoine de son vivant à ses enfants mais aussi de protection du conjoint survivant. Quelle que soit la nature de la donation, celle-ci pourrait être envisagée en nuepropriété avec une réserve d’usufruit successif, c’est-à-dire à compter de l’extinction de l’usufruit du bailleur social. Ceci afin de se réserver la jouissance du bien (au titre du droit d’usage ou de perception de revenus) mais aussi à des fins de protection familiale si le droit d’usufruit successif devait être réversible au profit du conjoint survivant.
Pour le montant des droits de donation, la transmission est par nature optimisée en raison de l’évaluation du point de vue fiscal de la valeur du bien transmis calculée sur la base de la seule nue-propriété du bien immobilier démembré. Celle-ci est déterminée suivant la valeur de l’usufruit résiduel. Le barème fiscal(1) visant le démembrement temporaire sera fréquemment favorable à la condition toutefois de procéder à la donation avant que la durée d’usufruit résiduelle ne devienne inférieure à 10 années entières.
Par ailleurs et durant la période de démembrement temporaire, l’investissement bénéficie d’un cadre fiscal favorable et hors plafonnement des niches fiscales. En effet, en l’absence de la perception de revenus fonciers, l’investissement ne génère aucune augmentation de l’imposition sur le revenu et des prélèvements sociaux. Le bien peut être financé à crédit ; le cas échéant, les intérêts d’emprunt peuvent par exception être imputables sur les autres revenus fonciers que le nu-propriétaire pourrait percevoir par ailleurs.
De plus et d’une façon générale, un bien détenu en nue-propriété ne rentre pas dans la base taxable de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Pour opérer son choix, au-delà de s’adresser à un organisme sérieux et en capacité de proposer une offre conforme aux attentes, l’investisseur averti devra bien entendu étudier la qualité du bien et son emplacement, caractéristiques propres à tout investissement immobilier réussi.
Points clés :
Allianz Vie s’associe à Eiffel Investment Group, un gérant d’actifs pionnier dans le financement de la transition énergétique, pour lancer le support exprimé en unité de compte Allianz Transition Energétique.
Ce support permet d’orienter son épargne vers des investissements de long terme en actifs d’infrastructures non cotés, essentiels à la croissance, au développement économique et à la transition énergétique. Il est ainsi possible d’investir indirectement dans des projets d’infrastructure de transition énergétique, notamment en finançant des sociétés détenant des infrastructures de production d’énergie verte (solaire, éolien, batteries...).
Allianz Transition énergétique a notamment financé deux installations solaires photovoltaïques en régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Occitanie permettant de produire de l’électricité à partir des rayons du soleil et de l’injecter directement sur le réseau d’électricité, pour les usages des acteurs locaux.
Vous pouvez retrouver la dimension durable de ce support au sein des contrats d’assurance vie et de capitalisation Allianz à l’adresse suivante :
Il ne s’agit que d’un objectif et d’un retour sur investissement envisagé et aucunement d’une garantie.
La contrepartie de cet objectif de rendement pourra être une perte en capital. Toute évolution négative liée aux secteurs d’activité pourrait avoir un impact négatif sur l’atteinte de cet objectif. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans le fonds comporte un risque de perte en capital.
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, Allianz France renouvelle son engagement avec l’Institut Curie dans la lutte contre le cancer pour la quatrième année consécutive. « Il nous tient à cœur de réaffirmer notre soutien à cette cause collective qui est aussi une réalité pour nombre d’entre nous à titre personnel et via nos proches. Prévenir, dépister et diagnostiquer pour faire reculer la maladie : tel est l’engagement d’Allianz France dans la prévention et l’accompagnement des risques de santé. » indique Marie Doha Besancenot, Directrice RSE, Marque et Communication d’Allianz France.
Pour la campagne nationale de mobilisation « une Jonquille contre le cancer » de cette année, l’Institut Curie a lancé du mardi 14 mars au dimanche 26 mars le challenge connecté « La course de la Jonquille contre le cancer ».
Pour cette 19ème édition, l’accent a été mis sur les enjeux majeurs du dépistage et du diagnostic précoce du cancer. Plus tôt l’apparition d’une tumeur ou d’une récidive est détectée, plus grandes sont les chances de guérison pour les patients. Dans la lutte contre le cancer, dépistage et diagnostic précoce sont des enjeux majeurs pour lesquels le développement de nouvelles stratégies est primordial. Des tests diagnostiques non invasifs et novateurs aux imageries médicales ultraperformantes : la recherche avance à l’Institut Curie pour développer des technologies toujours plus innovantes, précises et efficaces. Elles allient génomiques, bio-informatique, intelligence artificielle, anatomopathologies, modélisation… et sont parfois combinées pour parvenir à un objectif : déceler le plus tôt possible la survenue d’un cancer ou d’une rechute.
Au moment de leur inscription, chaque participant a fait une promesse de kilomètres qu’il s’est engagé à parcourir durant les 12 jours du challenge.
Pour chaque kilomètre parcouru par les coureurs et les marcheurs, Allianz France partenaire de cet évènement a reversé 1 euro à l’Institut Curie dans la limite de 100.000 kilomètres pour le grand public.
Par ailleurs, ce sont près de 1 400 collaborateurs d’Allianz France qui ont participé au challenge connecté « une Jonquille contre le cancer », permettant à l’entreprise d’apporter une contribution financière complémentaire de 55 084 euros, soit un don global de 155 084 euros au profit de l’Institut Curie et de la recherche contre le cancer.
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Allianz France confirme une féminisation grandissante de son réseau d'agents généraux, notamment au niveau des recrutements. « Alors que, jusqu'en 2014, les femmes ne représentaient que 15 %des recrutements d'agents généraux Allianz, elles représentaient 37 % en 2022 : plus d'un agent général recruté sur trois, entre 2015 et en 2022, était une femme et cette tendance s'accélère ».
Fin 2021, Allianz France comptait 333 femmes sur les 1 765 agents généraux de son réseau. « Au sein du Groupe Allianz, Allianz France affiche le taux le plus élevé de femmes dans son réseau d'agents généraux », explique Alexandre Du Garreau, membre du comité exécutif en charge de la distribution chez Allianz France.
Et à l’occasion de la semaine mondiale de l’éducation financière Ludovic Subran, Directeur de la recherche économique d'Allianz, et Marion Dewagenaere, ont échangé en direct sur Twitter sur le thème de l'épargne face aux incertitudes économiques.
Retrouvez (ou écoutez) ces échanges : https://twitter.com/i/spaces/1MnxnpgrzqNGO?s=20