Le gouvernement joue un rôle clé dans la promotion de la sobriété énergétique. Les objectifs sont multiples : réduire les émissions de gaz à effet de serre, garantir la sécurité énergétique du pays, et alléger la facture énergétique nationale. Pour cela, des plans d'action sont mis en place, incluant des incitations fiscales, des programmes de sensibilisation, et des investissements dans les énergies renouvelables.
De leur côté, les entreprises s'engagent dans la sobriété énergétique quelles que soient les raisons. Les modalités mises en place peuvent inclure la réduction de l'empreinte carbone, la diminution des coûts opérationnels entre autres. Dans tous les cas, ces actions portent toutes une conviction notable.
La sobriété subie, c'est lorsque les individus ou les organisations sont contraints de réduire leur consommation énergétique en raison de circonstances extérieures, comme une hausse des prix de l'énergie ou des pénuries. Cette forme de sobriété peut être perçue comme restrictive et non durable à long terme.
La sobriété choisie est une démarche volontaire visant à consommer moins et mieux. Elle permet d’obtenir l’effet durable et est motivée par une prise de conscience environnementale, une éthique, ou la recherche d'une meilleure qualité de vie. La sobriété choisie est souvent associée à la durabilité car elle s'accompagne d'un changement de mentalité et de comportement individuel et/ou collectif.
Pour les particuliers, des gestes simples comme éteindre les lumières inutiles, débrancher les appareils en veille ou baisser le chauffage peuvent faire une grande différence.
Dans le secteur du bâtiment, la sobriété énergétique passe par une conception et une construction respectueuse de l'environnement. L'isolation thermique, l'utilisation d'énergies renouvelables, l'installation de systèmes de chauffage et de climatisation économes en énergie sont autant de mesures qui peuvent être mises en œuvre.
Les toitures végétalisées sont devenues un élément clé dans la quête de la sobriété énergétique en zone urbaine. En intégrant des plantes sur les toits des bâtiments, on en retire plusieurs avantages énergétiques et environnementaux. En effet, en faisant office d’isolant naturel, les toitures végétalisées réduisent les besoins en chauffage en hiver et en climatisation en été, ce qui entraîne une baisse notable de la consommation énergétique.
Pour maximiser les effets rafraichissants, vous pouvez opter pour une toiture peinte en blanc et réfléchissante. Permettant ainsi de lutter contre les îlots de chaleur urbains, améliorant le confort thermique et la durabilité environnementale des zones urbaines.
La peinture isolante pour les toits est une autre innovation technologique conçue pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. Cette peinture spéciale, appliquée sur les toitures, possède des propriétés réfléchissantes. En été, cela se traduit par une diminution significative de la température intérieure, ce qui peut entraîner une réduction de l’utilisation éventuelle de la climatisation et, par conséquent, une baisse de la consommation d'énergie.
Pour inciter les particuliers à réaliser des travaux d'économie d'énergie, l'État propose des aides financières. MaPrimeRénov' ou encore l'Écoprêt à taux zéro sont autant de dispositifs qui, si vous pouvez y prétendre, peuvent vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique, de manière individuelle ou collective
MaPrimeRénov' est accessible à tous les propriétaires, indépendamment de leur niveau de revenus, que le logement soit leur résidence principale ou un bien mis en location.
Lors de l'achat de nouveaux appareils, privilégier ceux ayant une classe énergétique A ou B. Cuisson économe
Utiliser des couvercles pendant la cuisson, préférer les casseroles à fond plat, et éteindre le feu quelques minutes avant la fin de la cuisson sont des astuces pour économiser de l'énergie en cuisine.