Longtemps attendue, cette loi a pour objectif de mobiliser la société toute entière.
Zoom sur le champ de la réforme.
La loi « adaptation de la société au vieillissement » repose sur 3 piliers majeurs :
Les inégalités sociales et sanitaires s’aggravent avec l’âge. Un premier volet de la loi s’attache à repérer et combattre les facteurs de risque de la perte d’autonomie afin d’intégrer le problème du vieillissement bien en amont dans l’ensemble des dispositifs.
Les priorités de cette politique tournée vers l’autonomie consisteront à :
Les personnes âgées attendent des solutions concrètes en accord avec leur vie quotidienne. Sachant qu’il faudra faire face, dans les prochaines années, à une forte augmentation du nombre de personnes de plus de 60 ans, la loi prévoit d’adapter les politiques publiques au vieillissement, du logement à l’urbanisme en passant par les transports.
Il vise également à changer le regard sur les personnes âgées au travers de la reconnaissance du bénévolat.
Ce deuxième pilier envisage notamment :
Les dispositifs instaurés en 2002 avec la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ont atteint leurs limites. Ce dernier pilier prévoit d’améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie en renforçant le soutien financier aux plus démunis et en donnant davantage de droits aux proches aidants.
L’État projette donc de :
Le gouvernement a opté pour un financement solidaire de la prévention et de l’accompagnement de la perte d’autonomie fondé sur la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie(4) (CASA) :
L’espérance de vie augmente