La donation est définie comme l’« acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l'accepte(1)».
En pratique, il est fréquent de recourir :
Au don manuel qui consiste dans la simple remise matérielle de la chose donnée. Il est régulièrement utilisé compte tenu de sa simplicité et son faible coût. En revanche, il ne peut pas porter sur un immeuble car sa transmission doit nécessairement être constatée par un notaire.
Aux donations notariées, avec notamment :
En effet, les biens transmis ne sont pas rapportables à la succession et ces derniers sont évalués au jour de la donation (et non au jour du décès) pour le calcul de la réserve(2). De sorte que, la liquidation de la succession du donateur est facilitée, les plus ou moins-values constatées au jour du décès n’étant pas prises en considération.
Davantage méconnues, les donations peuvent être affectées de certaines charges pour répondre à des situations spécifiques. Les aménagements sont multiples mais on peut notamment retenir :
La donation aménagée d’une clause d’inaliénabilité :
Cet aménagement impose au donataire de conserver le bien donné pendant une certaine durée.
Il est fréquemment utilisé lorsque les parents entendent transmettre un bien à leur enfant, sans qu’il ne soit en mesure de le céder et en dilapider le prix de vente avant d’avoir atteint une certaine maturité.
La donation dite « graduelle » ou « résiduelle » :
Il s’agit de donner un bien ou son reliquat à deux personnes successives :
Fiscalement, ces dons donnent lieu à deux impositions distinctes(4) :
Cet aménagement est utilisé, notamment en présence d’une fratrie dont l’un des membres souffre de facultés altérées. Les parents donnent un bien productif de revenus à l’enfant handicapé (1er gratifié) pour lui assurer des ressources sa vie durant, puis à son décès, le bien ou son solde revient à son frère/sœur (2nd gratifié).
Pour autant, les sujets d’inquiétude sont nombreux.
À quelques semaines de l’échéance, la question du Brexit reste en suspens. Le bras de fer commercial engagé par les Etats-Unis et la Chine n’en finit pas de durer et la mécanique de surenchère pèse de plus en plus sur la croissance mondiale. La globalisation est attaquée de toute part en dépit de progrès historiques en matière de santé, d’éducation et d’un recul gigantesque de la pauvreté. Enfin la question environnementale est devenue une préoccupation centrale dans la vie politique, sociale et économique des États. Dans un tel contexte, la BCE a redoublé d’efforts pour rapprocher l’inflation de son objectif : +2%.
Elle vient probablement de tirer ses dernières cartouches et désormais la balle est dans le camp des politiques budgétaires.
L’augmentation de la demande publique allant de pair avec l’augmentation du stock de dette, les agents économiques, cherchent à se protéger en réduisant leurs dépenses. La baisse de la demande privée qui en résulte annule l’effet positif escompté par le surcroit de dépenses publiques. Alors que chacun se doute bien que le chemin vers une économie moins polluante ne sera pas gratuit, une baisse de la fiscalité permettrait de compenser la hausse inévitable du prix du carbone, le tout tendant vers un équilibre à même de préserver le consommateur et donc la croissance. L’enjeu de ce transfert ? Rien de moins que trouver un chemin conduisant à une économie moins consommatrice de ressources naturelles et donc plus durable, tout en préservant un taux de croissance compatible avec la préservation de nos équilibres sociaux et sociétaux.
Achevé de rédiger le 30 septembre 2019.
ALAIN DUMAS,
DIRECTEUR DE LA GESTION AUPRES D’ALLIANZ PATRIMOINE
La loi PACTE ouvre deux nouvelles possibilités de sortie d’un contrat d’assurance vie avec des avantages fiscaux :
En l’absence de conditions impératives dans la loi, les assureurs devront définir de façon contractuelle les conditions d’un tel transfert et notamment le contrat cible sur lequel les transferts pourront être effectués. En cas d’acceptation par l’assureur de la demande, le transfert pourra être total ou partiel et s’effectuer soit par avenant au contrat initial, soit par la souscription d’un nouveau contrat auprès du même assureur ;
La loi PACTE harmonise les règles applicables aux produits d’épargne retraite collectifs(1) et individuels(2) en créant le Plan d’épargne retraite (PER) à effet du 1er octobre 2020(3)
- un PER E collectif, ouvert à l’ensemble des salariés et à adhésion facultative, prenant la suite du PERCo ;
- un PER E obligatoire, pouvant couvrir une ou plusieurs catégories objectives de salariés, prenant la suite du contrat « article 83 ».
Le PER pourra être alimenté par les versements volontaires du titulaire , les sommes versées au titre de la participation, de l’intéressement ou d’autres versements des entreprises résultant de plans d’épargne salariale (abondement) ainsi que les droits inscrits au compte épargne-temps (CET) ou, en l’absence de CET, des sommes correspondant à des jours de repos non pris, pour les PER E ainsi que par les versements obligatoires du salarié ou de l’entreprise, pour les PER E obligatoires.
Chaque type de versements sera soumis à des règles différentes en termes de traitement fiscal et social, de facultés de rachat avant l’échéance, de transfert et de modalités de sortie à l’échéance.
Le titulaire pourra choisir la sortie en capital (unique ou fractionné) ou en rente (sauf pour les versements obligatoires qui sortiront en rente).
Des mesures complémentaires concernant le régime juridique des PER, le traitement fiscal et social, les conditions de cantonnement des engagements pour les PER assurantiels et le sort des contrats existants et en cours, ont été précisées par différents textes publiés cet été.
Le 03 septembre 2019, Allianz France a lancé son nouveau fonds complexe Allianz Néo ISR 2019 géré par AllianzGI au sein de sa gamme de contrats d’assurance-vie. Cette unité de compte est indexée sur un panier de 20 actions de la zone euro, sélectionnées selon leur potentiel d’appréciation et en considérant les critères d’investissement socialement responsable (ISR).
D’une maturité maximale de 8 ans, le fonds offre un gain de 5.35% par année écoulée si la performance du panier de valeurs est positive ou nulle à la date de constatation annuelle (à partir de la 2ème année). A l’échéance, le fonds permet de protéger la capital initial de l’investisseur jusqu’à une baisse de -30% du panier de valeurs. Au-delà, le client subit une perte en capital plafonnée à 50% (50% capital garanti).
Avec cette nouvelle unité de compte, Allianz France renoue avec le succès rencontré sur les précédentes campagnes (Titres de créance de la gamme « Atout Risque ») tout en donnant une dimension éthique et responsable à l’épargne de ses clients.
Les plus grands investisseurs mondiaux, dont Allianz, se sont regroupés pour former une alliance des principaux assureurs et fonds de retraite. Ils se sont engagés à construire des portefeuilles neutres en carbone à l'horizon 2050. Ils montrent ainsi l'exemple aux autres investisseurs, aux associations industrielles et à l'ensemble des acteurs de l'économie mondiale.
"Nous sommes fiers de faire partie de la net-zéro Asset Owner Alliance, aux côtés de 11 propriétaires d'actifs internationaux" a déclaré Matthias Seewald membre du Comité Exécutif d'Allianz France, en charge des Investissements.